Histoire de l'enregisrement (9) Conclusion partielle
C'est avec cet article que je conclurais le dossier sur l'histoire de l'enregistrement et de ses supports. Ne vous inquiétez pas, je sais qu'il n'est pas encore tout à fait complet, mais il n'a pas vocation à épuiser le sujet, loin de là, et sera de toute façon certainement suivit d'annexe et autres petites surprises.
C'est avec quelques réflexion sur les relation grandissante entre la musique et internet que je voudrais terminer. Pas très original, sûrement, mais que voulez-vous, c'est dans l'air du temps ! En effet, la mise au point des formats numérique de compression des fichier musicaux (MP3, ACC, pour ne citer que les plus connus) permet de faciliter l'échange de musique via divers support, le plus important restant internet, avec le développement rapide de plates-forme et des logiciel d'échange dans les années 2000. Ces offres, pour la plupart illégale, offrent un accès gratuit et illimité à la musique du monde entier. D'un coup, c'est toute l'industrie du disque qui bascule. Et si l'on note un recul de la vente de disque depuis une dizaine d'année, on remarque aussi que nous écoutons nettement plus de musique que nos aînés, partout, tous le temps. Se mettent en place aussi des offres légales, qui proposent des album à des prix bien plus abordable, mais où les internautes sont aussi souvent confrontés à des problème de corruption de la licence des fichiers, avec des limite de reproduction et de copie vers des lecteurs MP3. La plates-formes la plus restrictive, c'est bien sûr I-tunes : seul les transferts vers l'I-Pod sont autorisés, et les I-Pod ne lisent que les musiques achetées via I-tunes à leur début.
Enfin, l'apparition des sites de streaming de musique, légaux, sont aussi un conséquence de cette numérisation massive de la musique. D'abord totalement gratuit, ils tendent de plus en plus à se charger en publicité et se tourne vers des modèle économique qui limite la durée d'écoute gratuite.
Difficile d'établir finalement un bilan réel de la situation actuelle : entre le discours des artistes, des maisons de disque, des politiques, des journalistes... Une chose est sûre pourtant, la musique n'a jamais été aussi présente dans le quotidien, et les possibilité d'auto-production et diffusion à moindre coup n'ont jamais été aussi nombreuse. Cela bouscule en outre le système établi des Majors, ce qui est peut-être une bonne chose quand on écoute certains des artistes qu'elle promeuvent à grand renfort de publicité. Sur ce sujet, et pour terminer, je vous renvois à cet article déjà paru sur emyzik.
Merci à tous d'avoir lu ce dossier, en espérant qu'il aura su vous interesser. Je suis en train de compiler les articles dans un seul fichier que je mettrais dès que possible à disposition et en téléchargement.