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Emyzik : Le blog musique et critique

5 août 2012

CinéCritique : Batman, The Dark Knight Rises


Batman-The-Dark-Knight-Rises-650x426Après une longue attente, j'ai pu enfin aller voir de mes yeux le dernier volet de la trilogie Batman de Christopher Nolan ( Batman Begins, Batman - The Dark knight, Batman - The Dark Knight Rises) centré autour de la légende du Chevalier Noir. Je n'avais lu aucune critique du film auparavant, histoire de me faire ma propre idée devant l'écran... Chose aujourd'hui faite, je vous livre mes impressions.

Coté casting, rien de bien neuf, les acteurs sont chacun convainquant dans leur rôle. Evidemment, il ne faut pas s'attendre à la même performance que celle d'Heath Ledger (le Joker) dans le précédent volet. Mais là encore, Bane n'est pas un personnage aussi complexe que le joker : plutôt les muscles, là ou le joker est la tête. D'ailleurs, ce troisième volet s'appuira beaucoup plus sur l'intrigue de Batman Begins que de celle de The Dark Knight : c'est le grand retour de la légende de Raz'Al'Ghul, que Nolan traite plutôt bien. 

On regrettera pourtant des faiblesses de scénario importantes, des incohérences difficilement pardonnables : Comme un Bruce Wayne ruiné revient à Gotham depuis le fin fond de l'Asie ? C'est beau la magie du montage, mais ça n'explique rien... Dommage, car ces incohérences n'étaient présentes dans aucun des volets précédents. Peut-être Nolan a-t-il été un peu trop ambitieux, en faisant intervenir de (trop ?) nombreux personnages de l'univers de Batman (Bane, Catwoman...). Il en resulte des personnages parfois trop vite vus, un brin superficiels, notamment pour Catwoman, autrefois superbement incarné par Michel Pfeiffer dans Batman Returns de Tim Burton. Ici, Ann Hathaway fait une Cat sans surprise, "proprette", on pouvait espérer mieux. De plus, l'intrigue traine souvent en longueur, on a droit à un début à retardement, le rythme est irrégulier, bien moins maîtrisé que dans les précédents volet.

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Difficile finalement de trouver un "centre" au film : Ce n'est pas certainement plus le personnage de Batman (le film ne développe rien de plus par rapport aux précédents volets) qui interesse Nolan. On est beaucoup plus centré sur le dépassement de ce personnage, jusqu'à son acceptation par la ville de Gotham : Dans le premier film, on assistait à la naissance du protecteur de Gotham, le second volet, sa fausse victoire sur le mal, la chûte du héros, ce dernier volet conclu naturellement sur sa renaissance, et sur la reconnaissance de Gotham envers son protecteur. L'ensemble reste un peu brouillon, et l'on se demande bien ce que le réalisateur a voulu nous dire à travers ce film : il suffit de regarder le nombre d'articles publiés sur le net depuis sa sortie cherchant en vain un sens à ce dernier opus...

Je le sais, je suis très critique. Il y a bien évidemment des qualités indéniables au film : Des plans toujours aussi bon, des poursuites et des affrontements endiablés, un bonne dose d'humour... Et malgré tout, on est quand même recroquevillé de stress sur son siège pendant les dernières minutes, quelques passages et images nous font même frissonner de plaisir ! Nolan s'en sort globalement bien compte tenu de la pression laissée après le second volet, qui reste de très loin le meilleur. La fin du film quant à elle réserve quelques surprise de "fan-service" plutôt bien amenées, et fait un bonne conclusion à cette triologie, qui reste un des meilleurs travail cinématographiques sur l'univers de Bob Krane (créateur de Batman) et de Max Miller (qui donne une seconde jeunesse au personnage dans les année 1990) avec celui de Tim Burton (Batman en 1989 et Batman Returns en 1991). A voir, au moins pour se faire sa propre idée, et pour le spectacle, toujours au rendez vous !

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20 juin 2012

Slash - Apocalyptic love : un disque pour tous les nostalgiques

 

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Dans la petit guerre entre Axl Rose (Chanteur des Guns and Roses) et Slash (l'ex-guitariste du groupe) pour déterminer qui aura le plus de réussite musicale après la période d'or des Guns, Slash fait un pas de plus avec un nouvel album solo. On se souvient, du coté de Rose, du controversé (et très coûteux) Chinese Democracy en 2008. Slash de son coté, mise sur sa présence au coté de "guest star" comme Iggy Pop, Alice Cooper ou Fergie dans Slash en 2010. Apocalyptic Love marque donc son grand retour en solo, avec un paquet de nouvelles chansons.

Seul, Slash ne l'est pas vraiment. En effet, il est accompagné au chant par le talentueux Miles Kennedy, déjà présent sur Stoke, un album live paru en 2011. Le duo fonctionne plutôt bien, et il serait difficile d'attaquer Mr. Kennedy : Sa voix possède une véritable énergie et il donne une vraie âme aux différents morceaux de l'album. Chose plutôt sympathique, on sent un véritable équilibre entre les deux musiciens dans les composition. La guitare sert la voix et inversement.

Les compostions, quant est il justement ? On connaît bien désormais le son Slash. De très bonne qualité, les morceaux restent encore très inspirés par la période Guns & Roses. Individuellement très bon, servis par des parties de guitares irréprochable, on regrettera un manque de variété certain : De nombreuses chansons sont clairement calibrées pour la radio, tant dans leur durée que le format classique Intro - Couplet - Refrain - Solo - Rupture - Conclusion (No More Heroes par exemple). En outre, l'album, s'il est bon dans son genre, a quand même du mal à se distinguer de la production globale de hard rock, et n'est pas particulièrement novateur. Du hard rock classique en somme, mais pas tellement aventureux.

Pour conclure sur une note plus positive, il se dégage malgré tout une véritable énergie à travers chacun des morceaux, et on sent le plaisir que le groupe a eu à l'enregistrer. Le point fort de cet album, outre ses qualités musicales indéniable, c'est son honnêteté. Slash est connu pour enregistrer de la manière la plus directe possible, façon "live", même en studio, et cela s'en ressent. Le son est propre, dans l'être trop, et l'on appréciera toujours autant le coté "vintage" des sonorité du guitariste des Guns. En bref, un album qui ne remplacera pas ceux de la grande époque aux coté d'Axl Rose, mais un substitut assez bien réussi. Il manque pourtant clairement de variété, de nouveauté et d'originalité : Si on retiendra plusieurs très bon morceaux, on oubliera rapidement la plupart. 

A noter : Deux versions de l'album sont disponible, la deluxe comprends deux morceaux "bonus" dont on peut se passer, ainsi qu'un documentaire d'une demi heure.

 

15 juin 2012

Angra - Temple of Shadows : sommet d'une nouvelle ère

Lorsqu’on fouille un peu dans le Metal made in America, difficile d’échapper au Brésil et aux quelques pointures qui nous viennent de ces lointaines contrées, parmi lesquelles Krisiun (monstres du Death Metal), Sepultura bien sûr mais aussi, moins évidents, Hibria et plus récemment Auvernia (non ce n’est pas un groupe d’Auvergne, ils sont Brésiliens, suivez un peu, là, au fond !) ou encore Shaman et Almah. Si certains d’entre vous ont l’impression que j’ai oublié un nom important (parmi tant d’autres), c’est peut-être parce qu’il s’agit du sujet de cette chronique. En effet, et les deux groupes cités en dernier auront peut-être mis la puce à l’oreille chez les amateurs du genre, nous allons parler d’un autre chef de file qui officie, pour sa part, dans le Heavy-Speed Metal (aujourd’hui on dit Power mélodique, ou Power Metal tout simplement parfois, étiquetage quand tu nous tiens) : j’ai nommé Angra (et je le mets en gras).
Angra, c’est une formation qui a vu le jour au début des années 90 et qui a sorti deux albums cruciaux dans le Speed Mélodique (ou Power mél… ah, les angraétiquettes, j’en ai déjà parlé) : « Angels Cry » en 1993 et « Holy Land » en 1996. Deux disques qui ont ouvert la voie à bien des choses, à un certain niveau technique comme à une nouvelle vision du Heavy Metal dans sa forme la plus mélodique et rapide (Stratovarius et consorts ayant participé à cela du côté de l’Europe). Hélas, les problèmes de line-up du groupe et le départ du chanteur emblématique, un certain Andre Matos, ont compliqué les choses et beaucoup ont cru que le groupe allait mourir là (après la sortie d’un « Fireworks » ayant déçu tout le monde en 1998).
Pourtant, en 2001, le groupe revient avec une nouvelle voix (Eduardo « Edu » Falaschi, vocaliste fortement apprécié à l’heure actuelle) et un line-up remanié (avec l’excellent Aquiles Priester à la batterie), sans oublier un album portant bien son nom : « Rebirth ». Et c’était en effet la renaissance du groupe et la naissance d’une nouvelle période, « l’ère Falaschi » pourrait-on dire, qui s’inscrit dans une vision plus moderne de la musique d’Angra et change quelque peu la recette. Pour le meilleur ou pour le pire ? … Un peu des deux à vrai dire, car si la formation ne renversera plus jamais la sphère Metal avec des disques apportant une pierre personnalisée à l’édifice, il faut avouer que leur musique vaut à nouveau largement le détour.

Ce préambule quelque peu longuet mais nécessaire étant mis sur la table, on peut passer à ce qui m’occupe ici : le meilleur de cette nouvelle ère. Après « Rebirth », Angraavait montré qu’il pouvait revenir sur le devant de la scène avec de nouvelles compositions tenant la route et agir en tant que groupe soudé en live. Ceci dit, la production du disque n’était pas à la hauteur de ce qui se faisait de mieux à l’époque et il fallait encore frapper bien plus fort pour parler de retour valable. En 2004, Angra enfonce le clou et sort un « Temple of Shadows » du feu de Dieu. Si, historiquement, le succès et la nouveauté des deux premiers disques ne seront jamais égalés, force est de reconnaître que le groupe dépasse à peu près tout ce qui sort en 2004 dans le même style. Edu Falaschi trouve sa place dans le groupe tout en restant (avec modération) dans les aigus comme le faisait Andre Matos, montrant moins de technique que ce dernier toutefois mais une chaleur différente dans le timbre, le son est énorme, la variété présente et les qualités de composition se révèlent manifestes.

« Temple of Shadows » est vraiment la représentation du meilleur de cette ère Falaschi, entre un « Angels and Demons » à la technicité prégnante, un « Waiting Silence » tubesque ou encore la merveilleuse « The Shadow Hunter » et toute son introduction touchant au Flamenco (ah, le Brésil…) qui renoue avec les passages ethniques un peu mis de côté depuis « Holy Land ». Edu Falaschi fait preuve d’un joli travail sur ses lignes de chant, commençant dans les graves chaleureux pour finir dans les suraigus plutôt impressionnants à la fin de la huitième et dernière minute du morceau. Pour le soutenir, on retrouve également en invités Kai Hansen de Gamma Ray sur « The Temple of Hate » et le grand Hansi Kürsch de Blind Guardian sur « Winds of Destination », pour citer les plus célèbres…

L’album jouit d’une grande cohérence, enchaînant les titres différents mais tous de qualité, grâce 253d0f4487374ef9eff927e6029dab98notamment au concept assez particulier (la quête d’un croisé dont le cheminement psychologique entre en conflit avec sa dévotion à l’Église chrétienne, rien que ça). En clair, le Speed-Metal du groupe se charge à la fois d’épiqueSpread Your Fire ») comme de passages plus méditatifsLate Redemption ») et allie parfois les deux (« Winds of Destination »), le tout enrobé de passages touchant à des styles plus variés et en lien avec la culture musicale du BrésilSprouts of Time » en est un exemple). De plus, nous avons affaire ici à des musiciens d’un niveau phénoménal, dont deux guitaristes qui laissent peu de répit entre les solos divins et les riffs rapides (le break de « Morning Star » est une vraie perle en ce qui concerne l’alliage de mélodie et te technique), sans parler d’un bassiste (Felipe Andreoli) qui en ferait pâlir plus d’un. Tout ceci, je vous rassure, sans forcer sur la démonstration stérile, bien au contraire, et j'ajoute que plusieurs ballades aèrent d'autant plus l'ensemble.

En bref, « Temple of Shadows » garantit un Angra plein de conviction, présentant là un album de choix pour l’amateur de Heavy Metal varié et mélodique, et un visage mélodieux du Metal auquel les non-initiés ne s’attendent certainement pas. À titre personnel, cet album restera pour moi une expérience sensationnelle alors que j’apprenais justement, en 2004, à découvrir les différentes (et fort nombreuses) veines du Metal. Depuis, tout a encore changé, le groupe ayant livré un « Aurora Consurgens » plus Progressif en 2006 (et assez loin des débuts de leur carrière) et un « Aqua » décevant en 2010 (avec le retour du batteur originel Ricardo Confessori). Et, il y a quelques jours – même si l’on s’en doutait depuis un bout de temps –, on apprenait le départ définitif d’Eduardo Falaschi qui ne peut apparemment plus assurer des vocaux si aigus, et qui fait par ailleurs du très bon travail dans son propre groupe, Almah, que j’ai cité dans l’introduction. À nouveau la fin d’une ère donc, et l’on ne vous cachera pas qu’après le retour de Confessori derrière les fûts, les fans de la première heure rêvent plus que jamais de voir Andre Matos venir reprendre le micro…

LionDuNord

7 juin 2012

Bobby Bazini - Better In Times

Bobby-Bazini-Better-In-Time_referenceNon, la musique québoise, ce n'est pas que Céline Dion. Issu d'une famille de musicien, Bobby Bazini est on ne peut plus éloigné de la varité : une voix suave à peine éraillée sur des instrumentations entre soul, blues et country. Pas mal de swing, un bon feeling et une bonne dose d'énergie, pour un disque très, très sensuel.

Turn Me On ("Excite moi" en Français), première piste, donne le ton : un peu trainant sans l'être vraiment, juste ce qu'il faut, une basse profonde, un riff de guitare très sympathique, et des effets de rupture rythmique bien placé qui contribue à dynamiser le tout. La voix de Bazini, pas vraiment aigüe, mais pas vraiment grave non plus, entre deux, particulière et très agréable, douce et entrainante.

On trouvera de nombreuses influences à l'album : la soul de One Thing Or Two, et ses cuivres rugissant sur fond d'orgue hammond au blues de rock de Kathie et sa guitare fuzz, en passant par la douce ballade country de Broken Road, la variété est (finalement...) là, pas de doute là dessus. Les compositions sont de bonne facture, et on se laisse très facilement emporter dans l'univers du québéquois, à la première écoute.

Avec le temps pourtant, on en vient à se lasser : en effet, les techniques, les procédés de composition varient peu, et les mélodies finissent par se ressembler petit à petit, et c'est là le seul reproche que l'on pourrait faire à ce disque. Il manque finalement un peu d'une personnalité, du présence propre, un fil conducteur, malgré la qualité de forme indéniable, tant vocale qu'instrumentale. Le mieux à faire dans ces cas là ? le mettre de coté un moment, pour le ressortir quelques semaines plus tard, et redécouvrir avec plaisir la soul suave de Bazini. Au final, pas execpetionnel, mais propre et bien fait, on aime !

3 juin 2012

L'Expressong : Cattle Decapitation - A Living, Breathing Piece of Defecating Meat

Voilà, un deuxième Expressong pour consoldier cette nouveauté et faire patienter en attendant que ma session d'examens se termine et que je puisse proposer un peu plus.
La découverte du jour, c'est du méchant, du pas beau, de quoi filer une crise cardiaque à mémé même si elle habite à l'autre bout de la rue. Cattle Decapitation a sorti le 8 mai son nouvel album, et autant dire que ça décroche la tapisserie. L'avant dernier, "The Harvest Floor" en 2009, n'avait pas convaincu tout le monde et ne se révélait pas à la hauteur de groupes tels Cephalic Carnage dans la même veine Death technique / barré. Cette fois, les extrait mettent un peu plus le feu aux poudres comme en témoigne le morceau "A Living, Breathing Piece of Defecating Meat". Et ne vous y trompez pas, les musiciens qui se cachent derrière cette boucherie sont une bande de végétariens dont le message conteste la place de l'être humain au sommet de la chaîne alimentaire. Introduction insupportable pour le non-initié, vocaux variant entre le Grind tel un porc coïncé dans un évier et un Death déjanté, batterie régulièrement en mode blast... Cette fois, je n'ai effectivement pas été piocher dans les branches les plus mélodiques du Metal.

 

LionDuNord

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31 mai 2012

L'Irlande sur une galette : Emmy & You, Back In Town

emmyandyouVous rêvez des vertes prairies britanniques, du léger brouillard planant sur les collines irlandaises ? Back in Town est un album pour vous. Né de la collaboration entre Emmy, une artiste lyonnaise son ami guitariste Ananda, Amandine Sassola au bodhràn  et  trois musiciens irlandais (Noel Nesbitt - flûte irlandaise, Des McGonigle – violon et mandoline et Shane Fox – contrebasse). Mieux encore, il a été enregistré à Temple Lane, un studio irlandais réputé. On s’y croirait.

Dès les premières chansons, on se laisse rapidement emporté par la légèreté des compositions, à la fois entrainante, joyeux, avec parfois une pointe de mélancolie, mais sans jamais sombrer dans la détresse. La voix d’Emmy est douce, posée, calme, presque vaporeuse, dans le bon sens du terme. Parfois doublé d’une voix masculine, l’harmonie est très réussie, et les deux voix s’accordent parfaitement.

On sent dans le travail musical la volonté de s’imprégner au mieux de la culture musicale irlandaise, sans pour autant en être entièrement dépendant. Les parties instrumentales sont d’une grande qualité, on appréciera particulièrement les passages de violon, sur Lovers escape par exemple. Le tout est extrêmement bien rendu dans un enregistrement fidèle et chaleureux, bien balancé.

Dernier point sur le produit en lui-même : le CD est vendu dans une boite en carton, et si vous me lisez régulièrement, vous savez au combien j’apprécie ces dernière, un livret avec de jolies photos ainsi que les paroles des chansons : un véritable plus qui donne une impression de qualité, chose qui se perd de plus en plus dans l’industrie du disque.

Que l’on apprécie ou non la musique irlandaise, cet album vaut qu’on y prête l’oreille. Certes, cela reste un premier essais, et reste perfectible : il ne faut pas d’attendre à écouter les Cors, mais n’oublions pas que le budget n’est certainement pas le même. On peut en outre saluer le projet en lui-même, qui fait le lien entre musicien français passionné de la culture irlandaise et musicien locaux. Ce travail interculturel est, je pense, la raison majeure de la réussite de cet album.

En savoir plus sur le site officiel

26 mai 2012

Emy joue les artistes - House Of The Rising Sun

Il en existe des centaines, des versions de cette chanson, tant faites par des musicien professionnel que des amateurs. Facile à jouer, c'est la chanson folk la plus accessible aux débutants. Aussi, il est facile de la "bidouiller", d'en changer le rythme, les paroles... chose que j'ai adoré faire ! Toutes les images du clip ont été tournée à la Nouvelle Orléans.

Lyrics :
There is a house in New Orleans
They call The Rising Sun
It's been the ruins of many a poor boy
And God, I know I'm one

There is a house in new Orleans
They call the rising sun
Strange name for a place of darkness and inferno
God, why did you send me there

My mother she was a tailor, she sole my new blue jeans
My father was the best drunker in town
All he needed was a suitcase and a trunk
Didn't know what to do with a son

Oh, mothers tell your children, not to do what I've down
Keep them away from new Orleans
Don't let them hang out to the rising sun
Or they just end up like me

There is a house in new Orleans
They call the rising sun
House of drinkers, gamblers and sinners
God, have mercy for my soul

23 mai 2012

Boston : Lève toi, et tape un solo de cinq minutes

bostonLa première chose que l'on peut dire sur Boston, c'est qu'il ne sont pas doué pour les titres : originaire du Massachusetts, ils prennent le nom de la ville capitale de l'état. Et devinez le nom de leur premier album ? Boston. Chose à noter, pour briller dans les soirées mondaine de vieux rockeurs, c'est le deuxième premier album le mieux vendu de l'histoire, après Appetite For Destruction des Guns And Roses. Formulation étrange, j'en conviens, mais relisez là, vous comprendrez.

Et, Il n'y a pas à dire, on comprends rapidement pourquoi : des guitares lead bourré de réverb et de chorus comme on savait le faire dans les années 70s, des riffs et des solos mémorables, une voix exptionnelle, le tout servant des compositions d'une qualité rare, la plus marquanté, à mon avis, restant Forplay/Long Time. Les instrumentation sont riches, puissantes, ambitieuses, et font toujours mouche. Boston en fait beaucoup, mais après tout, c'est ce qu'on demande à ce genre de musique, un peu (voire totalement) délirante et déjantée.

Pour sûr, l'énergie est là : entre les riffs endiablée et la voix suraigüe renforcée de choeurs, vos oreilles n'ont pas le temps de s'ennuyer une seule seconde. Si vous voulez un équivalent plus récent, écoutez me groupe anglais The Darkness : Je suis certain que Boston faisait partie de leur liste d'influence.

Quant à l'enregistrement en lui même, la remasterisation a été supervisée par le groupe et est d'une grande qualité, sans trop trahir pour autant l'oeuvre originale : On peut ainsi profiter d'un son modernisé, tout en gardant l'ambiance de cet age d'or du hard rock, où rock et blues se mélangeaient pour le meilleur, rarement pour le pire. Ou, du moins, nous avons oublié le pire pour ne garder que le meilleur.

20 mai 2012

Parole d'images...

Bonjour à tous,

Aujourd'hui, je suis heureux de pouvoir vous présenter une idée de longue date : Paroles d'images. En un mot comme en cent, l'analyse d'image appliqué aux pochette d'album, du moins, celle qui en valent la peine. En effet, on ne choisit pas une pochette aux hasard : l'objet disque est pour moi un ensemble, et tout ce qui compose un CD, de sa boite à son contenu en passant par le type d'emballage ou le papier du livret, à son importance.

Premier épisode, "pilote" si l'on veut, consacré à la pochette de Born To Die de Lana Del Rey


Une pochette au reflet d’Amérique

La pochette évoque très rapidement l’Amérique, par le jeu des couleurs : bleu du ciel, blanc du chemisier, rouge des lèvres, les couleurs du drapeau américain. A rapprocher de National Anthem (hymne national en français) qui évoque également ces couleurs : La pochette semble être l’illustration du titre

Une certaine Amérique

Cependant, ce n’est pas une Amérique neutre qui est représenté : la coupe de cheveux, le chemisier fermé jusqu’au haut, la pose sereine, sérieuse, sage, les bras le long du corps… C’est l’Amérique « vintage »  des années 60-70 que le photographe a chercher à représenter, cette Amérique qui est, selon de nombreux média, la source d’inspiration principale de l’ambiance de l’album de la jeune chanteuse. On se sent dérangé, la pose est trop sage, la coupe trop soigné. Cette photo semble trop parfaite, la retouche est évidente et on ne cherche pas à la dissimuler. on ressent un certain malaise à soutenir le regard franc et direct de la jeune femme trop parfaite, iréelle, regard accentué  par la légère contreplongée qui lui donne un air à la fois sur et hautain

Un jeu de contraste

Ouvrons le livret… Le contraste entre l’image d’ouverture et l’image de fin est assez saisisant, vous ne trouvez pas ?  En façade, la pose sage, sereine, est en fait une illusion : lorsqu’on y prête attention, l’image est très sensuelle, bien plus que celle se trouvant à la fin du livret. Tout n’est que suggestion : la bouche entr’ouverte, le rouge à lèvre qui ressort par rapport au bleu, la légère transparence du chemisier, dévoilant là aussi des reflets de rouge. C’est une sensualité d’apparence retenue, gênée. Cette apparence de « fille sage » est d’ailleurs en opposition avec la majeur partie du contenue de l’album.

Le message de cette pochette ? « J’ai l’air sage comme ça, mais attendez d’ouvrir la boite… »

16 mai 2012

l'Anglais déjanté - Panic Prevention, Jamie T

Jamie T - Panic PreventionJe me serais bien acheté  un fusil, pour tuer tous le monde, si je n'avais pas dépensé tout mon argent pour une basse... C'est plus ou moins sur ces mots que s'ouvre cet album pour le moins déroutant : Accent anglais des bas fond, accompagnement à la basse acoustique, sur un rythme enjoué et un texte drôle, que demander de plus à une première chanson ? Difficile de ne pas être rapidement séduit par l'univers de Jamie T.

Tout au long de l'album, on découvre un univers assez particulier, aux influences diverses : du punk rock au hip hop en passant par le reggae, un savant cocktail hétéroclite qui, sans trop qu'on sache pourquoi, fonctionne. On sent malgré tout une forte influence des Clash et du travail de Joe Strummer. Les chansons s'enchainent, entre texte parlé et chanté : le flow des paroles est agréable, les instrumentations, marquées par l'importance des lignes de basse et des boites à rythme/batteries qui viennent donné le tempo sur lequel va se poser la voix, sont riches et agréable. Jamie T fait également bon usage des sythétiseurs et autres boites électroniques (Calm Down Dearest, So Lonely Was The Ballad)

L'originalité des chansons acoustiques : Voix et... basse acoustique. Inhabituel, mais très réussi. Jamie T maîtrise sa basse, aucun doute là dessus, écoutez Back In The Game si vous êtes sceptique.

Un regret malgré tout : on se lasse assez rapidement des tribulation musical du britanique. Dans son originalité, cet album manque de variété, et si les morceaux "cocktail" fonctionne plutôt bien, on retrouve les mêmes mécaniques qui régissent chacun d'entre eux. Un peu dommage, car pris individuellement, ils sont impeccables. Simplement, mis bout à bout, on se fatigue rapidement de la répétition. Un album unique en son genre, certes, dommage qu'il ne parvienne pas à se renouveler suffisamment

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