Allô ? Téléphone à l'appareil ! (1)

Certains les considère comme le plus rock des groupe de rock français. Pourtant, Téléphone n'a jamais fait de rock français. Non, Téléphone, ça n'est pas les textes fort littéraire de Noir Désirs, où ceux, obscurs, ambigüs d'Indochine sur des mélodies de pop... Téléphone, ça n'est "que" la traduction du rock à l'anglosaxonne en français. Brève histoire du moins français des groupes français.

L'histoire débute le 12 novembre 1976. Le décors, le centre américain de Paris. Soirée concert, le jeune Jean Louis Aubert et son camarade Richard Kolinka, qui ont une petite expérience derrière eux, chercher despéspérement des musiciens pour compléter leur formation pour leur concert... evidemment, c'est Bertignac et Corine Marienneau qui repondent à l'appel. Ils jouent alors quelques composition d'Aubert (Hygiaphone et Metro c'est trop) ainsi que quelques reprises de groupe américains devant 500 personnes. Suite à ce concert, il se produisent dans les MJC, les soirées diverses et les salles de spectacle. Rapidement, il deviennent des habitués du Gibus, une boite parisienne, ainsi que des fins de soirée sur Radio France. L'histoire bascule le 7 juin 1977, où le groupe se produit à l'Olympia, en première partie du groupe Television... Public et critiques sont emballés, et, dès le lendemain, le groupe enregistre son premier 45 tour, en live, au Bus Palladium. Auto produit, vendu pour 5 francs (le rêve...) à la sortie des concert, il s'écoulera à près de 2000 exemplaires.

Le premier album suit dans la foulé : Eponyme, il sort le 25 novembre de la même année, après seulement 17 jours d'enregistrement à l'Eden Studio de Londres. Il sera numéro 1 des ventes en frances dès février 1978. Téléphone devient un véritable phénomène, avec des performances live élétriques, tournant même en Angleterre et rencontrant un certain succès. Naturel, me direz-vous, dans leur tête et sur les guitares, ils appartiennent au même monde...