Histoire de l'enregisrement (6) Le Compact Disc

Il faudra attendre jusque 1979 pour que l'histoire de l'enregistrement de la musique face un nouveau grand bond, avec l'invention du Disque Compact (CD) par Phillips et Sony, en collaboration avec la firme Hitachi. C'est un grand changement, puisqu'auparavant nous avions des systèmes dits "analogique" : En conséquence, l'enregistrement comme la lecture étaient le résultat d'un procédé physique, c'est l'action du diamant sur le disque qui permettait de produire le son. Avec le Cédé, le procédé devient numérique, et repose sur un procédé optique : c'est un rayon laser qui vient lire le disque, les irrégularités (entre 0.833 et 3.56 microns et la largeur de 0.6 microns, ce qui est littéralement minuscule) dans la surface du disque produise des variations binaires. En clair, cela interprète le contenu du disque avec un code fait de 0 et de 1, qu'un convertisseur transforme ensuite en signal analogique, qui passe ensuite par l'ampli, les enceintes jusque dans vos oreilles !

Le Cédé sert tout d'abord à stocker de la musique classique : sa grande capacité de stockage et sa qualité sonore plus "pure" que le vinyle en font un support apprécié des mélomanes. Le premier groupe qui contribue à la démocratisation du Compact Disc, c'est Dire Straits, qui propose son album Brother In Arms uniquement en format numérique : l'album (excellentissime) se vend à plus d'un million, d'exemplaire, et l'on commence à considérer le Cédé comme le support de stockage de l'avenir.

Pour ce qui est de sa fabrication en série, les étapes restent cependant toujours les mêmes, avec, bien évidemment, d'importantes modifications techniques et technologiques : il s'agit tout d'abord de fabriquer une matrice : Le point de départ, c'est une plaque de verre, recouvert d'une résine sensible à la lumière. Sur c'est matrice, on inscrit les données à l'aide d'un rayon laser, qui marque la couche de résine. On plonge ensuite la matrice dans un bain de développement. Enfin, on vaporise une (très très) fine couche argenté. A ce stade, le disque n'est lisible que par des lecteur spéciaux conçu pour repérer d'éventuelles erreurs d'écritures

Ce qui change, c'est qu'à partir de cette "matrice mère" (qui est donc un négatifs de l'image du disque) on crée plusieurs "matrices pères", qui sont en fait les matrices qui serviront à la production (et qui sont aussi des négatifs de l'image du disque) : Ces différentes matrices peuvent être comparé à une pellicule d'appareil photo par exemple : A partir d'un négatif, vous pouvez produire plusieurs tirages de la même photo, et donc ici, du même disque. Pour fabriquer ces matrices, on utilise un bain spécial, dont je ne vous détaillerai pas les spécificités, ne les ayant pas toujours bien saisies moi même (Je regrette d'avoir abandonné la chimie si vite !)

La fabrication en série se fait ensuite par pression ou par moulage. On applique enfin une fine couche d'aluminium qui sert en fait de vernis protecteur aux donné stocké sur le disque en polycarbonate.

Les avantages du Cédé par rapport au vinyle sont multiples : Il s'use moins nettement moins vite, permet de stocker de plus grande quantité de donné, non seulement musicale, mais aussi annexe, comme les différentes informations sur les morceaux ou les paroles des chansons pour une lecture sur un ordinateur. Le Cédé se propage ensuite rapidement, faisant presque disparaître le vinyle, même si ce dernier tend à revenir à la mode.

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Dernière petite précision : Cet article est peut-être un peu "faible" a niveau technique, ce dû notamment à mon peu de connaissance en chimie et en informatique, il se veut plus comme une introduction. Si ce sujet vous intéresse, n'hésitez pas à vous renseigner, et/ou à me corriger si j'ai fait d'éventuelles erreurs. De même, si vous êtes un spécialiste de la question, je serais ravi d'avoir des précisions supplémentaires afin d'afiner cet article.