Marah, Angels Of Destruction

Bonjour à tous,

Aujourd'hui, j'aimerais vous présenter un groupe américain qui répond au nom de Marah (à ne pas confondre avec Marat sous peine de commettre de grosse erreurs historique...). Je ne possède malheureusement qu'un seul album d'eux, que j'ai trouvé chez une célèbre enseigne de disque d'occasion. J'ai vu pas mal de vidéo de leur coffret CD/DVD concert en espagne, mais à 40€ en import, réception sous 6 mois, je n'ai pas tenté l'achat... S'il y a une bonne âme qui possède cet albulm parmi mes (rares ?) lecteurs...

Des instrumentations riches et variées, une originalité certaine et un réel talent pour constuire les morceaux, voici les différentes force du groupe dans ce sixième album.

Et pour ceux qui préfèrent la lecture, la critique en format texte :

Angels Of destruction est le sixième album du groupe amércain Marah, et aussi l’un des seul qu’il m’ait été donner d’écouter avec attention. Si l’ensemble est d’une très grande originalité, il reste cependant une impression mitigée au sortir de l’écoute.

Pourtant, la première impression est bonne, voire excellente. Les différents morceaux brillent par leur construction. Marah joue sur la superposition de différents motifs, leurs varations et leur rupture. Certain motifs sont communs à plusieurs chansons, créant des thèmes qui reviennent et permette de donner une unité à l’album, un peu à la manière des opéras. Dans la construction des morceaux, un schéma revient souvent : le premier couplet introduit les différents motifs rythmique qui se superpose, le refrain les rompt, les couplet suivant en sont des variations. Cette construction n’est évidemment pas vraie partout, mais est présente assez souvent, avec brio d’ailleurs.

En effet, les instrumentations sont d’une richesse et du variété rare, la composition des orchestrations est d’une qualité toute aussi rare. C’est une vrai fanfare que l’on entend : outre les classiques guitare/basse/batterie, on repère de nombreux cuivres, de l’accordéon, divers clavier (piano, synthé), de la cornemuse et des percussions diverses et variées. Tous ça mis ensemble, on pourrait croire au désastre… et non. Tout s’ordonne parfaitement, et il en résulte un curieux mélange entre rock, salsa, musette, soul… incroyablement bien réussi. Quelques effets par dessus, et on fait parfois le rapprochement avec certains passages de Supergrass, en plus « cuivré ». L’ambiance musicale est donc pour moi le point fort de l’album. Les motifs s’enchainent à la perfection, se superpose, et donne un ensemble cohérent aux morceau. Le meilleur exemple, Wild West Lovesong, où les instrument arrivent un par un, chacun tenant un motif différent, jusqu’au refrain, ou tout bascule… Outre ses instrumentations riche, le disque est plein d’énergie et de bonne humeur : on ressort de l’écoute joyeux, un sourire aux lèvres.

Il y a pourtant un défaut dans tout cela. Si l’album est globalement bien organisé entre morceau rythmés et énergiques et ballades plus calmes, il reste à mon avis inégal. En effet, il regroupe plusieurs chef d’œuvre musicaux (Wild West lovesong, Jessus in the Temple…) qui font paraître les morceaux qui les suivent beaucoup fades, alors que ceux ci sont de très bonne facture par rapport à une production standard. Finalement après plusieurs écoutes, on en vient à n’écouter que quelques pistes, les plus riches, pour laisser de coté les autres (à tort). Difficile de faire un album composé uniquement de chef d’œuvre, me direz vous. L’impression persiste pourtant, et laisse un arrière goût plus amer : on aurait aimé un contenu peut-être plus uniforme, car certaines pistes finissent réellement par nous laisser de glace.