Tempête dans les plans de sureau

Rock'n'roll et jolies filles, cette semaine je vous souhaite la bienvenue chez les Elderberries !

Dernière Emyson consacrée à des groupes de hard rock, la semaine prochaine, on se calmera sensiblement, même si on restera chez les jolies filles !

Pour ceux qui n'aiment pas Batman, la critique en format texte :

Vous souvenez vous de The Elderberries ? C’est ce groupe composé de plusieures nationalités (dont un français) qui s’était chargé de la bande son du film Hellphone il y quelques année, et qui en avait profité pour sortir un album très hard rock fortement inspiré par AC/DC (notamment dans les morceaux qui ont servis au film). Ce qui m’avait alors marqué, c’était la voix de leur chanteur, 17 ans à l’époque, digne d’un Brian Johnson en pleine crise d’épilepsie.

Leur deuxième album, Ignorance & Bliss, marque tout d’abord un grand changement. On s’éloigne sensiblement de la seul inspiration « AC/DCesque », vintage pour un son plus moderne, qui tire vers le punk rock et le pop rock avec des groupes comme Green Day, avec, évidemment, encore de grosse différence : on retrouve des riffs très typés hard rock,  mais la voix elle s’approche plus d’un groupe de pop rock qu’n groupe de hard rock. En outre, on retrouve un travail sur les effets de la guitare qui s’éloigne la aussi du hard rock, de même que la plupart des arrangements. Un album qui surprend donc, par se grande différence avec le premier.

Un changement qui est cependant assez réussis. Les arrangements sont globalement bon, bien qu’un peu répétitifs, et d’une originalité moyenne, on retrouve de très bonne chose et de très bons morceaux (comme la piste d’ouverture Au Bikini) Les morceaux s’appuient majoritairement sur des riffs de guitare assez convaincants, la basse, très souvent affublé d’un effet de distorsion, donne de la puissance à l’ensemble et participe à la création d’un son assez particulier. La voix reste très bonne et particulière. La gros point faible à mon sens, c’est la construction des morceaux, qui reste toujours un peu la même, avec des refrain qui monte dans les aigus où se superpose tous les instruments et des couplets dans les graves, plus « légers »

Finalement, un album qui reste tout à fait correct, sans être franchement exceptionnel. Un peu répétitif, quelques pistes sont vraiment à retenir (Au bikini, Gone Too Far, Sick of Silence) mais on retrouve un peu toujours les mêmes procédés dans chacun des morceaux, ce qui est dommage. Moins original dans le paysage musical que le premier opus, ni mauvais ni vraiment bon, c’est finalement une bonne production standard pour un groupe de rock  de nos jours.

Emy