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Emyzik : Le blog musique et critique
22 octobre 2011

Histoire de l'enregistrement (4) Le "disque noir"

Vinyl_albumsReprenons notre histoire où nous l'avons laissez : Berliner, les disque 78 et et 90 tours, l'enregistrement qui se fait en utilisant un microphone depuis 1925. Aujourd'hui, je vous propose de parler un peu de Colombia, et plus particulièrement d'un de leur brevet déposé en 1946... Il s'agit bien évidemment du disque vinyle.

Jusque là, les disques étaient en Gutta Percha ou en ébonite, le remplacement ce ces plastique par le vinyle, lui aussi un plastique, mais synthétique, permet de réduit considérablement les bruits de fond sur les enregistrements, mais aussi d'augmenter la gamme de fréquence. Enfin, là où l'on avait des enregistrement de 3 à 5 minutes par face, on passe de 20 à 30 minutes par faces (pour un 33 tour), certains disque proposent même 60 minutes de musique par face grâce à des techniques particulières. Cependant, ils restent rare, puisque le matériel qui en permet la lecture est relativement cher.

C'est donc la maison de disque Colombia qui utilise la première le vinyl en 1946 pour les œuvres de Mendelssohn et Tchaïkovski, le procédé est commercialisé en 1948, RCA invente le format single (45 tour) l'année suivante. Le principe de production reste globalement similaire à ce qui se faisait auparavant avec quelques améliorations. la première étape consiste toujours à graver la matrice : relié à un système électromagnétique (microphone...) un burin grave un sillon dans le disque. Le dépôt produit est normalement ininterrompu, et est rejeté vers l'extérieur. Les ondulation du sillons ne doivent jamais se vinyl4-music-mix-marketingtoucher. En outre, le son est égalisé à l'aide d'un préamplificateur branché avant le système de gravure : on renforce les aigus pour éviter qu'ils deviennent inaudible à cause du bruit de fond et on atténue les graves pour éviter qu'il fasse sauter le burin . Les normes de cette égalisation sont défini par la RIAA (Recording Industry Association of America) Ensuite, il ne reste plus qu'à presser la matrice sur les galettes qui sont destinées à la vente, conçu pour être plus résistante à l'usure provoqué par la lecture. A noté, on considère qu'une matrice peut produire 10000 copies, mais que seul les 1000 première sont de la meilleure qualité : à force de pressage, la matrice s'use !

Le procédé de lecture quand à lui ne passe plus par une pointe en bambou, mais en diamant ou en saphir. Le gros défaut de ce support, je pense qu'il est inutile de le rappeler, c'est l'usure de la pointe et des disques eux même : il faut régulièrement changer de diamant pour garder la meilleure qualité possible. De fait, il faut que le diamant suive au mieux la trace faite par le burin. La pression du diamant abime en outre le disque, ce qui se traduit par une perte lente mais inévitable des fréquence aigües, notamment celle de 10kHz, qui sont dégradée rapidement. A noter qu'il existe deux type de diamant, à pointe elliptique, censé mieux suivre le sillon, et à pointe ronde, censé moins abimer le disque.

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