Un Jet dans la tornade (Shaka Rock, 2009)

Bonjour à tous,

Comme promis, je continue ma série d'artiste orienté grunge/hard rock avec le dernier album de Jet... Vivement le prochain !

Et le texte :

Difficile pour moi de trancher entre les trois albums du groupe de hard rock australien qu’est Jet : chacun d’entre eux est un petit bijoux, et ils sont tous différent des uns des autres. Attrait pour la modernité surement, j’ai finalement opté pour shaka rock, leur tout dernier opus sortie il y a deux ans déjà.

Première piste de l’album, basse en entrée sur fond d’avion de chasse, une guitare lead qui enchaine les riffs… Jet est bien de retour. Cependant, on est loin du premier opus get born . Permettez-moi une petite comparaison : Get Born,  c’est un paquet de dynamite près à vous exploser à la figure. Shaka Rock, c’est plutôt le principe de la bombe à retardement, toujours à la limite, passant d’un coté à l’autre de la ligne rouge… On le comprends dès la deuxième piste, l’ambiance de l’album est différente : un peu plus « mûr »  peut-être, mais toujours avec le sourire, sans jamais tomber dans la mélancolie ou la tristesse : On retrouve des rythme qui « balance » plus, un peu plus pop peut-être, sans jamais l’être totalement.

La grande force de cet album, c’est en effet ses nombreuses influences, que l’on perçoit toujours, mais qui ne prenne jamais le premier plan : Le hard rock et tout ces groupe de Led Zep à Aerosmith. Evidemment, impossible de ne pas évoquer AC/DC, LA référence principale sur des morceaux comme start the show qui dans leur construction rappelle fortement  les frères Young & Cie. L’autre grande influence, ça peut paraître surprenant, c’est pour moi la pop anglaise des années 1960 et notamment les Beatles : certains passages rappelle des arrangements des quatre garçons dans le vent : écoutez everything will be allright, vous verrez. Enfin, l’auto influence : Jet a, je pense, mis au goût du jour le Hard Rock avec Get Born, et ils ont réussis à créer un son qui leur est propre, assez unique en soit, qui lie toute ces influences entre elle avec une réelle cohérence

Surtout, c’est la construction qui m’a marqué : parfaitement maîtrisée, elle rend l’album particulièrement interessant. En quelques mots, chaque morceau de chanson semble indépendant. Je m’explique. Jet joue beaucoup à la fois sur la rupture rythmique et mélodique, à l’aide de pont et de break, qui entraîne une grande variété des motifs à l’intérieur même des morceaux. Pourtant, l’ensemble est d’une cohérence impressionnante : tout s’enchaine parfaitement, logiquement, sans pour autant gâcher les effets de surprise.

En un mot comme en cent, un album à posséder.

 Emy